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L'EFFET ZEIGARNIK,OU POURQUOI ON PENSE SANS ARRÊT À CE QU'ON N'A PAS FINI

  • Photo du rédacteur: Saâd LAHRICHI
    Saâd LAHRICHI
  • 26 août
  • 1 min de lecture

Tu t’es déjà surpris à penser à une tâche que tu n’as pas terminée, même quand tu essaies de te détendre ? C’est justement ce qu’explique l’effet Zeigarnik, un phénomène psychologique découvert dans les années 1920 par la psychologue soviétique Bluma Zeigarnik.


Selon elle, notre cerveau retient mieux ce qui est inachevé ou interrompu que ce qui est terminé. Pourquoi ? Parce qu’une tâche non terminée crée une forme de tension mentale. Ton esprit reste en alerte, comme s’il te rappelait sans cesse : « Hé, tu n’as pas encore fini ça ! » Résultat : tu t’en souviens beaucoup plus facilement.


À l’inverse, une fois une tâche bouclée, ton cerveau la range dans un coin et passe à autre chose. Elle devient alors moins présente dans ta mémoire.


Cet effet est souvent utilisé dans les domaines de la productivité et de la gestion du temps : savoir que ton cerveau déteste le « non fini » peut justement t’aider à rester motivé pour finir ce que tu commences.


Mais attention : ça peut aussi mener à de la distraction ou à une surcharge mentale si tu te retrouves avec trop de choses entamées. Comme toujours, c’est une question d’équilibre.


Saâd Lahrichi



 
 
 

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