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NOS ANCIENS N'ONT JAMAIS FAIT DE THÉRAPIE.

  • Photo du rédacteur: Saâd LAHRICHI
    Saâd LAHRICHI
  • 1 oct.
  • 1 min de lecture

Nous sommes les enfants, les petits-enfants, les héritiers de ceux qui ont traversé la vie sans jamais mettre de mots sur leurs blessures.

Ils ont porté leurs douleurs en silence, avalé leurs peines, serré les dents — parce que c’était comme ça, parce qu’ils n’avaient pas le choix.


Et nous ?

Nous avons grandi avec ces silences, ces regards lourds, ces colères qu’on ne comprenait pas. On a senti des choses sans jamais vraiment les nommer.

Ce qu’ils n’ont pas dit, ce qu’ils n’ont pas pleuré, c’est parfois en nous que ça a continué à vivre.


Mais aujourd’hui, quelque chose change.

On sent que ce poids-là, il ne nous appartient pas entièrement. On n’a pas envie de le transmettre à notre tour.

On commence à parler. À chercher de l’aide. À comprendre d’où viennent nos émotions, nos blocages, nos peurs.

Pas pour accuser. Pas pour blâmer.

Mais pour guérir. Pour faire autrement.


Briser le silence, ce n’est pas trahir nos anciens. C’est leur rendre hommage autrement : en prenant soin de ce qu’ils n’ont pas su soigner.

Et en offrant, à ceux qui viendront après nous, un héritage un peu plus léger.



Saâd Lahrichi





 
 
 

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