DANS LA TÊTE DE LA DÉPRESSION

Dans l’ombre silencieuse, la dépression s’infiltre doucement, chuchotant des pensées sombres qui isolent et épuisent. Elle freine les élans, éteint les envies, et enferme l’esprit dans un labyrinthe sans sortie. Les couleurs perdent leur éclat, les rires s’effacent, et chaque jour devient un effort de plus à fournir. Elle s’installe sans bruit, rendant les gestes simples lourds à porter, et les instants ordinaires, pesants.

Mais même au creux de cette nuit intérieure, une lueur reste possible : celle d’un regard bienveillant, d’une main tendue. Parfois, juste reconnaître la douleur suffit à allumer une petite étincelle d’espoir. Le chemin vers la guérison est long, incertain, mais il existe. Et même dans les moments les plus sombres, il y a toujours, quelque part, la promesse d’un renouveau.

Car au-delà des tempêtes, le soleil finit toujours par revenir. Et il nous attend, prêt à nous réchauffer à nouveau.

Saâd Lahrichi