QUAND LA SOUFFRANCE DEVIENT UNE PARTIE DE SOI
- Saâd LAHRICHI
- 9 juil.
- 1 min de lecture
Il arrive que certaines personnes, parfois sans même s’en rendre compte, finissent par intégrer leur souffrance à leur identité. Cela peut être une manière de donner un sens à ce qu’elles ont vécu, de rendre leurs épreuves plus supportables. Parler souvent de ses blessures peut aussi être une façon de se sentir entendues, reconnues, comprises.
Mais lorsqu’on s’identifie trop à sa douleur, on peut finir par s’y enfermer, comme pris dans un rôle de victime qui empêche d’avancer. À force de se définir par ce qui fait mal, on risque d’oublier tout le reste : ses forces, ses rêves, ses capacités à aimer, à créer, à se relever.
La souffrance fait partie de la vie, oui. Mais elle ne doit pas résumer qui nous sommes. Il est essentiel d’apprendre à reconnaître les autres dimensions de soi — celles qui rayonnent, qui évoluent, qui grandissent. C’est en embrassant toutes ces facettes que l’on peut retrouver un chemin vers la paix intérieure et l’épanouissement.
Saâd Lahrichi
Commentaires