top of page
Rechercher

DÉSIDÉALISER SES PARENTS : UN PAS VERS SOI

  • Photo du rédacteur: Saâd LAHRICHI
    Saâd LAHRICHI
  • 25 juil.
  • 1 min de lecture

Il arrive un moment, souvent au fil de la maturité, où l’on cesse de voir ses parents comme des figures parfaites. C’est ce qu’on appelle la désidéalisation parentale — un processus aussi délicat que nécessaire.


Petit, on croit souvent que nos parents savent tout, qu’ils ont toujours raison, qu’ils ne peuvent pas se tromper. Mais en grandissant, on découvre leurs failles, leurs maladresses, leurs blessures. Et cette prise de conscience peut être déroutante, parfois douloureuse, surtout quand on a longtemps espéré qu’ils seraient des repères infaillibles.


Pourtant, désidéaliser ses parents ne veut pas dire les rejeter. Cela signifie simplement accepter qu’ils soient humains, avec leurs limites. C’est se libérer d’attentes irréalistes, pour construire une relation plus vraie, plus équilibrée.


C’est aussi un passage clé dans la construction de soi. En prenant du recul, on peut mieux définir ses propres valeurs, faire ses propres choix, et avancer avec plus d’autonomie. Cela permet aussi, paradoxalement, de ressentir plus d’empathie envers eux : on ne les excuse pas, mais on comprend mieux leur histoire, leur contexte, leurs silences.

Désidéaliser, c’est parfois le début du pardon, ou du moins de la compréhension. C’est sortir du mythe pour entrer dans une relation adulte, plus saine, où chacun peut enfin exister tel qu’il est.



Saâd lahrichi


 
 
 

Posts récents

Voir tout

Bình luận


bottom of page