LA DIFFICULTÉ D'ÊTRE LE PETIT DERNIER DE LA FAMILLE
- Saâd LAHRICHI
- 17 avr.
- 1 min de lecture
Être le petit dernier, ça peut sembler chouette : on reçoit souvent plus d’attention, parfois plus de câlins, et on est un peu le « bébé » de la maison. Mais derrière cette image attendrissante se cachent aussi des défis bien réels.
On grandit souvent à l’ombre des aînés, ceux qui ont déjà tout vécu avant nous. Leurs réussites deviennent parfois des standards à atteindre, leurs erreurs des leçons qu’on n’a pas le droit de répéter. Et puis il y a cette étiquette qui colle à la peau : « le petit ». Même quand on grandit, il est difficile de se débarrasser de ce rôle.
Les parents, plus fatigués ou plus détendus après avoir élevé les plus grands, peuvent être moins stricts. Parfois c’est agréable… mais parfois, cela crée un sentiment de flottement, un manque de repères ou de cadre. On peut alors avoir l’impression de devoir se débrouiller seul, sans toujours savoir comment.
Les frères et sœurs aînés, eux, peuvent être de vrais guides, mais aussi des points de comparaison permanents. On entend souvent : « Regarde ton frère à ton âge… » ou « Ta sœur, elle faisait ça sans qu’on lui demande… ». Difficile de se sentir unique dans ces conditions.
Et puis, il y a ce besoin de liberté, d’autonomie, qui se heurte à une dynamique familiale déjà bien en place. Trouver sa place, affirmer sa voix, se construire… ce n’est pas toujours simple. Mais malgré les obstacles, être le petit dernier forge une force particulière : une résilience, une capacité à observer, à apprendre et à s’adapter.
Saâd Lahrichi
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